Nouvelles / Actualités
Nouvelles / Actualités

Vous cherchez une sortie???

Un événement au Québec avec des reptiles,

En savoir plus Nouvelles / Actualités

Animaux sauvages en captivité

Nouvelle règlementation, depuis le 6 septembre 2018, Ministère des Forêts, de la Faune et des

En savoir plus
Unité de conversion

Répertoire du règne animal


Retour à la taxonomie

Boa Arc-en-ciel

Rainbow Boa

Epicrates cenchria


Il existe dix sous-espèces connues de l'Epicrates cenchria:
      ⇒ Epicrates cenchria alvarezi (Abalos, Baez & Nader, 1964)
      ⇒ Epicrates cenchria assisi (Machado, 1944)
      ⇒ Epicrates cenchria barbouri (Stull, 1938)
      ⇒ Epicrates cenchria cenchria (Linnaeus, 1758)
      ⇒ Epicrates cenchria crassus (Cope, 1862)
      ⇒ Epicrates cenchria gaigei (Stull, 1938)
      ⇒ Epicrates cenchria hygrophilus (Amaral, 1954)
      ⇒ Epicrates cenchria maurus (Gray, 1849)
      ⇒ Epicrates cenchria polylepis (Amaral, 1935)
      ⇒ Epicrates cenchria xerophilus (Amaral, 1954)

En captivité, les trois sous-espèces les plus populaires sont:
Epicrates cenchria cenchria : aussi appelé Boa arc-en-ciel Brésilien, il est sans aucun doute le plus commun en captivité. Ses brillantes couleurs et ses écailles irisées reflétant les couleurs de l'arc-en-ciel, en fait l'un des constricteurs le plus recherché sur le marché. La couleur de l'Epicrates cenchria cenchria est rouge orangé avec des cercles noirs sur le dos et les flancs.

Epicrates cenchria maurus : il habite le Costa Rica, la Colombie, le Venezuela et la Guyane, mais on le surnomme souvent "Boa arc-en-ciel Colombien". Les juvéniles de cette sous-espèce arborent les mêmes motifs que le Boa arc-en-ciel Brésilien, tandis que les adultes sont d'une coloration uniformément brune ou marron. Cette espèce est d'ailleurs la plus facile à garder en captivité dans la famille des Epicrates.

Epicrates cenchria alvarezi : Ce Boa d'Argentine a un aspect très différent des autres de son espèce. Les écailles sont moins brillantes, avec un motif complexe fait de cercles peu marqués et de demi-cercles sur un fond sombre.

Mutation:
Un boa arc-en-ciel albinos a déjà vécu en captivité, mais les conditions lors de son importation étant mauvaises, il n'a pas survécu.

Longévité:
La durée de vie moyenne en captivité de ce serpent en d'environ 20 à 25 ans.

Distribution Géographique et habitat:
Il est originaire de l'Amérique du Sud. On le retrouve plus précisément au Sud du Venezuela, Suri name et Guyane jusqu'au bassin Amazonien où il habite les forêts, régions boisées, plaines et marais.

Malheureusement, depuis que le développement urbain et l'agriculture ont dévasté la forêt tropicale, le boa arc-en-ciel a perdu une énorme partie de son habitat.

Législation:
Du fait que son habitat naturel est menacé, le boa arc-en-ciel est protégé et classé en Annexe II de la Convention de Washington. La possession, le transport et la vente de ce serpent sont interdit en France depuis l'Arrêté du 15 mai 1986.

Alimentation:
Dans son habitat naturel, le boa arc-en-ciel se nourrit principalement de rongeurs, oiseaux et possiblement d'autres animaux aquatiques et lézards. En captivité, pour les jeunes, les souris sont parfaites. Il devra être nourri hebdomadairement, de préférence de proies mortes. Pour l’adulte, un rat ou un petit cochon d'Inde aux deux semaines est amplement suffisant.

Les serpents mordent pour deux raisons; ils ont peur pour leur sécurité ou ils vous prennent par erreur pour de la nourriture. Les serpents ne mordent jamais sans prétexte. Il faut toujours se laver les mains lorsque l'on vient de toucher un rongeur et que l'on a l'intention de manipuler ou de toucher le serpent. La main qui aura touché le rongeur aura imprégné sur elle des petites particules odorantes que le serpent aura vite fait de détecter en prenant la main de la personne pour un rongeur! Il est fortement conseillé de nourrir le reptile à l'extérieur de son vivarium où il demeure. Normalement, un bac de plastique sera amplement suffisant puisqu'il y est simplement pour ingérer sa proie et ensuite remis dans son vivarium primaire.

Cela aura pour effet que lorsque le propriétaire voudra manipuler son boa pour quelques raisons que ce soit, quand il ouvrira le vivarium pour y insérer sa ou ses mains, le serpent ne prendra pas en erreur la main de son propriétaire comme étant son repas! Un serpent habitué d'être nourri à l'intérieur de "sa demeure" aura la fâcheuse tendance d'associer l'ouverture de son vivarium à la distribution de sa nourriture, alors qu'une main chaude ou un rongeur chaud y entre, pour lui, la différence n'y est pas.

De plus, lorsque l'on nourrit un serpent directement dans le vivarium sur un substrat autre que le papier absorbant ou le tapis de feutre, les risques d'occlusion intestinale causée par l'ingestion d'un copeau peuvent en résulter par de graves problèmes de santé et mener à la mort de l'animal.

enlightenedNote:
Il est conseillé de prendre l'habitude de toujours nourrir le serpent avec des proies mortes, soit fraîchement tuées ou bien surgelées et réchauffées. De cette manière, le serpent aura l'habitude dès qu'il est bébé, ne rechignera pas et il n’y aura donc aucun danger potentiel face au reptile. Un rongeur surgelé jusqu'à 6 mois ne perdra aucune de ses valeurs nutritives.

Soins en captivité:
Il est nécessaire de se rappeler d'une chose; il est plus important pour un serpent que la température ainsi que le degré d'hygrométrie soit adapté et respecté à l'espèce même, plutôt que de leur offrir un trop grand espace vital en oubliant les deux consignes de bases. Un reptile ne s'en portera que bien si la chaleur et l'humidité sont idéales sans avoir un gros vivarium. Mais la logique doit faire preuve de raisonnement; même si un jeune boa peut aisément vivre dans un petit vivarium, un adulte, quant à lui, aura besoin d'un minimum de cinquante gallons.

Le substrat doit implacablement garder l'humidité, sans jamais être trempé afin d'éviter les problèmes cutanés. Une mixture faite de paillis de pruche et de tourbe de sphaigne facilite grandement le nettoyage et apporte aussi un côté esthétique et tout à fait naturel. Lorsqu'une partie du vivarium sera souillée, il ne reste qu'à enlever la partie décelée ainsi que les alentours et par la suite, de la remplacer par un substrat neuf. Le bois a aussi la grande qualité d'absorber les liquides et de ce fait, les odeurs seront ainsi minimisées.

Un élément chauffant placé sous le vivarium devra recouvrir le tiers de ce dernier, afin d'assurer une bonne digestion à l'animal. Une lampe chauffante devra aussi être installée à l'extrémité du vivarium et allumée environ 12 heures par jour pour maintenir une température maximum d'environ 28°C - 32°C. La nuit, la température peut osciller entre 25°C et 28°C.

La durée d'éclairage détient un rôle important pour la santé de l'animal. Les rayons UV pour ce serpent n'étant pas nécessaire, une simple ampoule chauffante allumée entre 10 et 12 heures par jour est importante. Il ne faut pas oublier de disposer le corps de l'élément chauffant hors d'atteinte des animaux, pour éviter les brûlures par contact direct. Afin d'augmenter le taux d'humidité dans le vivarium, un plat d'eau, assez grand pour qu'il puisse s'y baigner au besoin, devra être installé sous une lampe chauffante ou sur une source de chaleur, tel un tapis chauffant, pour maintenir l'humidité à environ 80%.

Si l'humidex n'atteint pas le degré voulu par lui-même, vaporiser le vivarium plusieurs fois par jour. Dû au degré très élevé d'hygrométrie, de bonnes aérations dans le vivarium seront très importantes. La présence de deux cachettes (au minimum), l'une au coin chaud et l'autre au coin frais, sont indispensables. Omettre cet élément occasionne un stress important à l'animal, ce qui pourrait se refléter sur sa santé.

L'essentiel est de lui procurer des lieux sombres pour se lover. La taille des abris devra donc être adaptée à celle du serpent. Ce serpent apprécie de pouvoir grimper la nuit. Il est donc important de lui procurer une ou plusieurs branches bien fixées.

Reproduction:
Pour être prêt à l'accouplement, les boas devront mesurer au moins 4 pieds pour le mâle et 5 pieds et plus pour la femelle. Il est important de les nourrir généreusement durant l'été pour qu'il ait un minimum de surplus de gras. Ensuite, les laisser jeûner tout le mois de novembre.

Puis le temps de refroidissement est arrivé. Il faut baisser la température graduellement de quelques degrés à chaque 3 jours jusqu'à environ 20°C. Une réduction du cycle jour/nuit se doit d'y être faite; elle doit passer de 12 heures par jour à environ 8 heures. Introduire le mâle dans le même terrarium que la femelle durant le refroidissement. La femelle peut attendre un mois avant d'accepter les avances du mâle. Éviter la manipulation.

Vers le début du mois de février, la température doit revenir à environ 28 - 30°C, mais de façon graduelle. Ne pas séparer le mâle de la femelle avant 3 semaines suivant la hausse de température. Les nourrir séparément, puis les remettre ensemble durant 2 semaines. Ensuite, les remettre chacun dans leur terrarium. Ensuite, les nourrir; attention de ne pas donner de trop grosses proies au début, car suite à un jeûne prolongé les risques de les régurgiter sont fréquents. La femelle refusera sûrement de manger si elle est gravide.

La gestation dure environ 115 - 135 jours et la femelle mettra bas de 10 à plus de 30 serpenteaux mesurant plus ou moins 12 pouces. Il s'agit maintenant d'installer ces nouveau-nés dans leurs nouveaux quartiers. On place chaque bébé dans une boîte ou un plat de plastique dont on a pris soin de recouvrir le fond d'un papier absorbant et d'un petit bol d'eau changé tous les jours. Il est fortement déconseillé de placer plus d'un nouveau-né dans chacune des boîtes, car à cet âge, ils sont souvent ophiophages.
Le premier repas des bébés est une chose déterminante pour leur survie et leur bon développement. Plus tôt ils prennent leur premier repas, meilleur sont leurs chances de survie. Si quelques nouveau-nés refusent de se nourrir, attendez la première mue et ensuite ils devraient manger. Il faut tout simplement laisser tomber délicatement un bébé souriceau devant le serpent. Ensuite, leur servir un repas tous les 5 jours environ.

Observation:
Ce n'est pas un serpent pour débutant; de l'expérience avec d'autres boas ou pythons est fortement recommandée, car si le serpent n'est pas gardé avec une hygrométrie adéquate et un sol sec, de sévères problèmes de santé peuvent subvenir. Le Boa arc-en-ciel, comme tout autre serpent, doit apprendre à établir sa confiance sur vous. Le propriétaire doit donc lui montrer que le serpent est en sécurité sur lui. Il est tout à fait erroné de croire qu'un serpent vous fera confiance si vous le prenez toujours derrière la tête!

Problèmes:
1- Les problèmes les plus courants chez ce boa sont les infections respiratoires, manifestées par un excès de fluides dans la bouche et le nez, avec des lésions buccales. Cette infection est le résultat de mauvaises conditions telles les températures trop froides, l'air sec, une déshydratation, le stress et les parasites. Les traitements pour cette infection est d'augmenter le niveau d'humidité et la température à plus de 27 °C. Il est important de réduire le plus possible le stress de l'animal. Si l'infection persiste, veuillez consulter un vétérinaire.

2- En second lieu, le "Mouthe Rot" survient lorsqu'on s’aperçoit que le reptile a du chancre et des lésions buccales. Ce syndrome a comme résultat les mêmes que pour l'infection respiratoire. Il se peut très bien que le reptile se soit frotté sur des surfaces rudes, ou qu'il y ait eu une morsure de rongeur ou du matériel (substrat par exemple) de logés dans sa bouche. Pour traiter, augmenter la température à 32°C, nettoyer et désinfecter les lésions avec une solution de 1.5% de peroxyde d'hydrogène dilué à 50:50, ensuite, enlever les parties mortes et éponger avec de la Bétadine deux fois par jour. Si aucune amélioration ne se fait voir, il faudra consulter un vétérinaire.

3- En troisième place; lorsque le serpent fait une mue sèche. C'est-à-dire que certains morceaux de mue restent adhérés sur la peau du reptile. Cela est dû soit à une déshydratation, à une température inadéquate, une maladie ou au stress. Il faut permettre à l'animal de se cacher dans un endroit très humide lorsqu'il est en période de mue, comme un plat d'eau ou un contenant avec un substrat humidifié. Lorsque le boa est en mue, il est aussi bienfaisant de le vaporiser quelquefois par jour.

4- Par la suite, il y a les brûlures et le "Belley Rot" qui sont causés lorsque le reptile a eu une exposition à une source de chaleur trop puissante ou les conditions de son vivarium ne sont pas sanitaires. Suivre les mêmes procédures que pour le "Mouthe Rot" tout en traitant tous les tissus endommagés et surtout, corriger les conditions impropres.

5- Les mites sont de petits ectoparasites suceurs de sangs qui sont très irritants pour le serpent. Ils apparaissent comme de petits points noirs sur l'animal ou dans le fond de son bol d'eau. Afin de résoudre ce problème, il sera bon de consulter une animalerie spécialisée en reptiles, un herpétologue expérimenté ou un vétérinaire.

Les tiques sont aussi des ectoparasites qui sont malheureusement très souvent trouvées sur les reptiles provenant directement de leur milieu naturel. La technique permettant l'extraction de ce parasite est de le prendre tout en faisant une torsion dans le sens des aiguilles d'une montre. Mais la tête risque de s'arracher et de rester encrée dans le corps du reptile, créant assez vite un abcès. La meilleure solution est de noyer par suffocation le parasite avec de la vaseline. Ce qui entrainera la mort de l'insecte au bout de quelques jours pour finalement l'enlever.

Les parasites intestinaux peuvent aussi devenir un problème, spécialement avec les animaux importés. Les symptômes tels les problèmes de croissance excessivement lente, les régurgitations fréquentes, le refus de manger, et la dépression sont tous des signes possibles à une infestation de parasites. Il serait dans ce cas sage et tout à la fois prudent d'apporter un échantillon frais de matière fécale chez un vétérinaire afin de traiter les parasites, s'il y a lieu.


© Reptiles en Captivité
 


Retour à la taxonomie

Retour en haut